A coup d'oreiller dans la poire !

Il était l'heure de... Il était temps de... Se réveiller ! Eh oui, un être humain se réveille en moyenne une fois par jour, pourtant, c'est la pire atrocité qui soit de ce monde, après le sport et la mauvaise cuisine. C'est vrai quoi.. Se réveiller, c'est pas rien, ca fait mal, on se sent flasque, on a envie de ne faire qu'un avec l'oreiller... Et Manzo avais ce qu'il fallait: Un bon paquet de somnifères. Certes, il venait de s'installer à peine depuis quelques heures, on lui avait présenté sa chambre, avec trois lits. Sur chacun, il y avait écrit en lettres cursives, noir sur blanc, bien visible, quoi, le nom du propriétaire de chaque lit. Manzo s'était endormit sur un lit avec écrit "Laëtitia".

Pourquoi ? Parce que le lit de Laë est en hauteur, et comme tous les gosses, Manzo veut les lits en hauteur ! Et puis, c'était aussi un peu à cause de la fatigue, il lui fallait un endroit où dormir, et le parquet glacial ne lui donnait pas envie. Il s'était donc installé et endormi sur le lit de quelqu'un d'autre. Il dormait très bien. Sur le dos, la bouche grande ouverte, d'où s'échappaient des ronflements qui faisaient trembler le lit, avec les bras et les jambes dans tous les sens. Dieu qu'il dormait bien ! En fait, il rêvait.. Il rêvait qu'il était un super-héros qui sauvait des vielles dames et des chiens d'un immeuble en flamme..

Et pour Laët, c'était l'heure d'aller dormir, justement! Après avoir crapahutée partout comme une petite folle dans le pensionnat, à la recherche non pas du Diamant Vert (Référence a un film que je n'ai jamais aimée, mouhahaha) mais de simplement tout les gens qu'elle connaissait -De près ou de loin-. Alors, elle qui est là depuis...Depuis le début de Yonnin, cela n'a pas été facile! Et puis, les nouveaux...Des chtits nouveaux tout beau qu'elle mourrait d'envie de prendre dans ses bras, ou alors de leur sauter dessus avec un éclair de sadismes dans les yeux, sans oublier le petit "Héhéhé" indispensable, bien évidemment.

Et c'est après moult et moult effort qu'elle pu enfin se dire qu'elle pourrait se reposer. Oui, je m'égarait du sujet, mais j'y viens j'y viens. Laët, toujours encombrée de ses quatre et énormes valises, marchait en canard dans le couloir pour essayer de ne pas tomber par terre comme une crêpe et donc, d'éviter de ressembler à une patate. Hein? Comment avez vous devinez que j'ai faim?...Je m'éloigne, pardon. C'est donc en chantant (Assez bien d'ailleurs) une chanson d'un générique de manga japonais (Oui elle aime els manga et elle vous aime aussi <3), qu'elle arriva devant la porte du dortoir. Ô toi, recueil de ceux qui ont tant besoin de dormir, Ô toi qui...Oui enfin bon, elle posa deux valises au sol, et elle sortit de ses poches une clef. Elle la brandit comme un trésor, et elle ouvrit la porte, qui n'était en fait pas fermée.

La pénombre régnait, car les rideaux étaient fermés. Zut. Elle ne voyait plus rien. Elle s'avança, à l'aveuglette, et elle posa ses valises dans un coin. Elle alluma une lumière et faillit faire une crise cardiaque en voyant un pensiot dans un lit. Le sien d'ailleurs. Hey, comment allait-elle dormir maintenant?! Elle le secoua, en murmurant "Réveille toi", mais apparemment, il dormait très profondément. Il en bavait même. Alors, elle chercha autour d'elle, prit un oreiller et...
BLAF! Elle lui donna un coup d'oreiller dans la figure.

"Bonjouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur, on se lève!"

» La fin de l'errance dans les couloirs