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“ Would you mind if I hurt you? Understand that I need to Wish that I had other choices than to harm the one I love…”

La musique était forte. Au dessous de l’Eternal Death Club, une fois que vous passez par une porte cachée derrière une autre porte, cachée derrière le bar, vous pénétrez dans les appartements de Kiba Cain. Bienvenue ! C’est passé cette porte que la musique vous heurte violemment les tympans.

Le décor qui s’offre à vous est un appartement japonais des plus moderne. Tout d’abord, le living !

Vous voici dans le salon, avec ses teintes beiges, brunes et noires qui s’allient parfaitement pour donner classe et confort à la pièce.

A droite, oeuf vous avez les divans et fauteuils, agrémentés de coussins. A gauche, une petite pièce vaguement séparée du reste avec tatami recouvrant le sol.

Une fois que vous avancez, vous tombez sur la cuisine et la salle à manger. Rien de bien exceptionnel et Kiba ne l’utilise que pour le frigo. Pour le reste, il préfère dîner dehors.

Voilà ! Vous venez de faire la connaissance de la première pièce de ce charmant appartement ! Venez, nous passons à la suite ! Ne traînez pas !

Ah cette porte là… Elle mène à la salle de bain ! Ouh ! Un peu de lumière tout à coup, attention. Tout est de blanc. La grande baignoire prend de la place, pour ce qui est du reste, c’est ce que comporte une salle de bain normale : Armoires, lavabo et une douche… Kiba sait se tenir propre au moins, c’est déjà ça, non ?

Ne nous attardons pas plus à cette pièce et alors voir la dernière, celle d’où provient la musique !

La porte est ouverte, chuut, ne faites pas de bruit…

« Kiba… »

Tiens, une voix de femme… Attendons là un instant…

« Allez, dégage. »

La voix n’était ni froide ni sèche, c’était un ordre calme mais précis. Le regard sombre de l’homme se posa sur la pouff’ allongée dans son lit. Assis sur le bord, il fumait tranquillement une cigarette fraîchement sortie d’un paquet désormais vide. Pfff, fallait en plus qu’il aille s’en racheter !

« Mais… »

Il fronça légèrement les sourcils. Quoi ? Il était tombé sur une sangsue en plus de ça ?

Toujours en caleçon, l’homme se redressa, et lui montra gentiment la porte d’un signe de tête. Voyant qu’elle allait partir, tout en emportant la couverture, il grogna presque :

« Et rhabilles toi ! »

Encore une… Décidément, il ne trouvait plus aucun intérêt en ces petites aventures d’un soir. Que dis-je… Un matin ! En général, cela commençait dans les environs de la fermeture du club. L’une de ces gazelles en chaleur venait le voir, ils discutaient un moment, juste le temps que l’homme comprenne ce que la demoiselle voulait… Elle repartait vers midi, une fois dessoûlée. Et si c’était Kiba qui devait les mettre dehors, cela ne l’énervait que davantage.

Une fois qu’elle eut enfin claqué la porte derrière elle, – assez violemment – il soupira d’aise. Qu’allait-il faire aujourd’hui ? Peu de chose… C’était dimanche, pas de cours le dimanche. Peut-être devrait-il tout de même aller faire un tour au pensionnat ? Peut-être l’y verrait-il… Peut-être pas. Pourquoi pensait-il à cette personne maintenant ?

Il regarda le lit complètement défait et passa les dix minutes suivantes à ranger la chambre pour lui redonner son aspect originel : Une belle chambre qui s’alliait au style du reste de l’appartement.

Puis il se dirigea vers la penderie et prit quelques vêtements avant d’éteindre la musique. Il s’engouffra dans la salle de bain. Il se sentait sale après ces fins de nuits étranges. Alors pourquoi continuait-il ? Il oubliait certaines choses pendant ces moments-là… Il oubliait, et il dormait un peu. Kiba, l’insomniaque, arrivait à dormir suite à l’épuisement que cela lui procurait. Alors ça lui faisait un certain bien… Mais tout est relatif.

Sous la douche, il se détendit. Le jet d’eau bouillant glissait contre sa peau pâle et torturée. Ses cicatrices rebutaient parfois les demoiselles, mais en général, elles étaient trop soûles pour s’en rendre compte. Depuis quelques temps, elles lui faisaient de nouveau mal. Mais la douleur, il connaissait et ne s’en rendait presque plus compte. Mais cela pouvait toujours lui ôter une grimace ou deux lorsqu’on le touchait.

Il soupira… Ses pensées étaient toujours tournées vers quelqu’un. Un jour peut-être… non, c’était impossible… Et puis, si Kiba ne vivait plus que des aventures d’un soir, il y avait une autre raison : Les femmes n’accepteraient jamais de vivre avec un homme tel que lui. Il pouvait être très fidèle, non, là n’est pas la question… La question se cache derrière ces cicatrices et son insomnie perpétuelle ! Qui accepterait un être tel que lui ? Rongé par la souffrance et le tourment, et qui a toujours fui son passé depuis sa plus tendre enfance ?

Il sortit de la douche et passa une serviette sur sa peau humide et chaude. Il s’essuya consciencieusement puis s’habilla. Passant ensuite dans le living, il récupéra ses clés et son portefeuille. Il prit ensuite la direction de la sortie…

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